1. Inclusion et diversité
Chacune et chacun devrait pouvoir être scout-e. Quels que soient son origine géographique, socioculturelle ou religieuse, son sexe, sa situation économique, sa condition physique ou mentale, son orientation sexuelle, son identité de genre, etc. Ces valeurs d’inclusion doivent, en plus d’être vécues, être clamées et affichées pour que chacun se sente accueilli, en sécurité et apprécié pour ce qu'il est.
Pistes d’actions
- Freins socioéconomiques ou socioculturels. En affiner la compréhension pour les lever au mieux.
- Scoutisme autrement. Mener une expérience pilote pour tester d’autres formes d’animation scoute (par exemple, en partenariat avec une école).
- Communication. Refléter notre culture inclusive pour que chacun sache qu'il sera accueilli et apprécié pour ce qu'il est au sein de la fédération.
- Outils et formations. Les promouvoir et les développer.
2. Une répartition harmonieuse
Les conditions d’encadrement et de soutien devraient être similaires pour tous. Grosses ou petites sections. Grandes ou petites unités. Staffs nombreux ou réduits, dans une zone géographique plus ou moins remplie de scouts. Tous partagent la même mission.
Même s’il en faut pour tous les gouts, tendre à plus d’équilibre entre les sections, les unités, les groupes d’unités est un moyen d’y parvenir.
Pistes d’actions
- Listes d’attente. Renforcer les moyens de collaborer entre les unités.
- Recrutement des bénévoles. Adapter et promouvoir nos outils.
- Taille des sections. Accompagner les unités et les sections dans leur réflexion.
- Circulation des bénévoles. Développer cette culture par les rencontres et les échanges.
3. Une animation SCOUTE
Les animateurs et animatrices devraient être conscient-e-s de leur rôle. Ils sont près de 10 000 à donner temps, talent et cœur pour mettre en place une animation qui rend les scouts heureux, qui les fait grandir, qui les fait s’épanouir. Au plus chacun comprend pourquoi il anime, au plus son animation sera de qualité. À cette fin, l’accompagnement et la formation seront des priorités.
Pistes d’actions
- Formation initiale. Accompagner la présentation de la mission, la découverte du Code qualité de l'animation (CQA) et la Parole d’animateur scout au niveau local.
- Formation. Poursuivre les efforts pour étoffer et promouvoir l’offre de formation, notamment continue.
- Lien entre formation et animation. Améliorer l’accompagnement des animateurs au sortir des formations.
- Soutien aux équipes d’unité. Faciliter les tâches administratives des équipes d’unité afin qu’elles puissent se concentrer au maximum sur leur mission d’accompagnement.
- Scoutisme chez les Pionniers. Soutenir et outiller les animateurs pour mettre l’animation scoute au cœur de leur poste.
4. Une animation bienveillante et bientraitante
L’animation scoute doit être bienveillante et bientraitante. C’est la plus grande des évidences. Les jeunes qui nous sont confiés doivent pouvoir évoluer dans un cadre sécurisant à tout point de vue. Aucune exception ne peut exister. L’ensemble des bénévoles doit en être garant.
Pistes d’actions
- Environnement sûr et positif. Mettre en œuvre la politique fédérale de protection des jeunes et des adultes : formations, CQA pour les bénévoles adultes…
- Totémisations. Aucune exception n’est possible au cadre de bientraitance.
- Alcool. Poursuivre le travail de sensibilisation sur le cadre de consommation.
5. Engagement dans la communauté
Un scoutisme en lien avec la société a plus d’impact. Le scoutisme ne se vit pas en vase clos. Il a pour but d’agir sur le monde à travers l’éducation des jeunes. Ouvrir l’animation à la société dans laquelle il s’inscrit, s’y impliquer, créer des partenariats, permet de remplir encore mieux nos objectifs.
Pistes d’actions
- Scoutmain. Développer et populariser l’outil. Rendre la démarche évidente dans l’animation.
- Partenariats et référencement. Mettre en réseau les unités et les autres acteurs sociétaux de terrain.
6. Écoresponsabilité
L’écoresponsabilité est une préoccupation majeure de nos bénévoles et de nos scouts. Face aux enjeux environnementaux, il est nécessaire que le scoutisme fasse sa part. Comment ? Par l’accompagnement des jeunes et par l’exemple qu’il peut donner.
Pistes d’actions
- Partenariats et référencement. Favoriser les actions et les animations écoresponsables.
- Accompagnement. Soutenir les animateurs par un réseau d’experts.
- Leadership. Montrer l’exemple en tant que fédération.
7. Une structure au service de l’animation
La structure fédérale existe pour soutenir l’animation scoute. Cette dernière doit ainsi rester la raison d’être des actions et des productions fédérales.
Pistes d’actions
- Utilisation des publications. Clarifier et faciliter l’accès aux publications fédérales afin d’en favoriser l’utilisation réelle.
- Plaidoyer. Défendre les intérêts de l’animation et des animateurs : endroits de camp, rythmes scolaires, locaux, congé citoyen...
- Communication. Réfléchir constamment sur les moyens de communication les plus adéquats : Ça se discoute, application, réseaux sociaux…
8. Une fédération partenaire
Ensemble, on est mieux. Si les unités sont organisées en fédération, c’est pour collaborer, pour favoriser une action concertée et cohérente. Les liens entre les différents acteurs doivent être forts.
Pistes d’actions
- Évènements fédérateurs. Relier les unités par des projets et des évènements communs, aux niveaux local et fédéral.
- Délégués d’unité. Renforcer leur rôle, développer leur communauté et l'implication de toutes les unités.
- Projets fédéraux. Emmener toujours plus d’animateurs dans les actions et projets fédéraux.