Ressources

Évènements : numérique

Le secteur numérique génère 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (plus que le trafic aérien), et ce chiffre ne cesse d’augmenter.

Selon Energy Watches, le site fédéral belge dédié à la réduction des émissions de CO₂, son impact se répartit ainsi :

  • 38 % : utilisation des appareils
  • 37 % : fabrication des équipements
  • 25 % : réseaux et centres de données

Découvre nos conseils pratiques pour limiter ton empreinte écologique numérique.

Rationaliser l’usage de l’IA 

Impact environnemental

« L’IA a un bilan carbone terrible, tranche un article paru dans le “MIT Technology Review”, du prestigieux Massachusetts Institute of Technology. Entrainer un seul modèle d’IA peut émettre autant de CO2 que cinq voitures au cours de leur vie. » 

Dans le cas de ChatGPT, une publication de l’université de Californie évalue que l’entrainement de sa troisième version a consommé 1 287 MWh d’électricité, ces derniers ayant émis 552 tonnes d’équivalent CO2, soit plus de 205 vols aller-retour entre Paris et New York. Quantité à laquelle il faut ajouter son utilisation quotidienne, évaluée à la louche à 23,04 kg de CO2 par jour – c’est-à-dire 8,4t CO2 par an, l’équivalent de près de six ans de chauffage électrique pour une maison de 100 m² en France. 

Solutions

  • Avant de vous lancer dans une recherche, précisez le besoin et privilégiez, tant que possible, les moteurs de recherche.
  • Renseignez-vous pour rendre vos recherches avec l’IA efficaces. Cela évitera de multiplier les échanges dans la discussion et vous obtiendrez plus rapidement le résultat que vous cherchez.

Outil

Mettre les adresses web fréquemment consultées en favoris 

Impact environnemental

Une recherche d’une minute sur internet consomme : 

  • 100 watts sur un ordinateur fixe 
  • 20 watts sur un ordinateur portable 
  • quelques watts sur une tablette 
  • encore moins sur un téléphone 

Solutions

Les émissions de GES sont divisées par 4 si vous : 

  • entrez directement une adresse URL dans l’explorateur internet ;
  • consultez l’historique des recherches avant d’en faire de nouvelles ;
  • utilisez des mots-clés précis dans les moteurs de recherche ;
  • marquez comme favoris les pages web fréquemment consultées ;
  • utilisez un navigateur de recherche écoresponsable.

Outil 

Fermer les onglets qui ne sont pas utilisés

Impact environnemental

Quand vous gardez des pages ouvertes, celles-ci sont constamment actualisées par les navigateurs internet qui, pour pouvoir le faire, utilisent des serveurs (data centers) très énergivores.  

De plus, cela augmente la consommation de l’appareil utilisé puisque faire tourner tous ces onglets demande plus de ressources. 

Solutions

  • Fermez les onglets non utilisés.
  • Supprimez régulièrement les cookies pour alléger les serveurs informatiques.

Regrouper, au maximum, les informations à transmettre aux participant·es et envoyer un mail direct et synthétique

Impact environnemental

Envoyer des mails, ça pollue ! Ce dernier va avoir un impact plus ou moins important sur l’environnement en fonction de l’énergie nécessaire pour :  

  • la rédaction du mail depuis un ordinateur ou un smartphone ;
  • l’acheminement message jusqu’aux destinataires sur le réseau électrique, via des datacenters, des routeurs et des serveurs très énergivores ;
  • la lecture du message ;
  • le stockage du mail chez le destinataire et l’expéditeur. 

Solutions

  • Avant d’envoyer un mail, demandez-vous si votre mail est vraiment nécessaire. Au-delà de 2 allers-retours de mail, mieux vaut passer un coup de fil à la personne ou échanger de vive voix.
  • Lorsque vous envoyez un mail : regroupez les informations au maximum et n’utilisez qu’un style direct et synthétique car le temps passé à les écrire et à les lire constitue la principale source d'impacts. 

Limiter le nombre de destinataires en ciblant son public

Impact environnemental

L’envoi d’un message de 1 Mo (avec pièce jointe) consomme autant d’énergie :

  • qu’une ampoule de 25 watts allumée pendant une heure ;
  • que de le stocker pendant 1 an.

Selon l’ADEME, l’agence de la transition écologique, multiplier par 10 le nombre de destinataires d’un mail, c’est multiplier par 4 son impact environnemental ! 

Solutions

  • Avant d’envoyer un mail, demandez-vous si votre mail est vraiment nécessaire. Ne pourriez-vous pas utiliser votre téléphone ou aller à la rencontre de la personne avec qui vous souhaitez échanger ?
  • Ciblez les destinataires et limitez les envois en nombre. Par ailleurs, un envoi en nombre peut être considéré comme indésirable ou même traité comme un spam par certaines messageries.
  • Nettoyez vos listes de diffusion (suppression des doublons, des adresses erronées…).
  • Sélectionnez les destinataires d’une réponse à un message groupé : tout le monde n’est pas forcément concerné.
  • Évitez d’envoyer le même message aux mêmes destinataires par des moyens différents (mail et réseaux sociaux par exemple). 

Avoir une signature de mail légère

Impact environnemental

L’envoi d’un message de 1 Mo (avec pièce jointe) consomme autant d’énergie :

  • qu’une ampoule de 25 watts allumée pendant une heure ;
  •   que de le stocker pendant 1 an.

Les images et les logos dans une signature alourdissent les mails et par conséquent, génèrent plus d’énergie lors de l’envoi du mail avec une lourde signature. 

Solutions

  • Créez une signature sans image et purement textuelle ou n’utilisez pas de signature en signant simplement de votre nom à la fin du mail. Particulièrement si vous vous adressez à des personnes qui vous connaissent.
  • Créez une signature avec image ou logo en basse définition pour ne pas alourdir le mail.  

Compresser la taille des pièces jointes ou les envoyer grâce à des sites de dépôts temporaires

Impact environnemental

L’envoi d’un message de 1 Mo (avec pièce jointe) consomme autant d’énergie :

  • qu’une ampoule de 25 watts allumée pendant une heure ;
  • que de le stocker pendant 1 an.

Les documents joints font exploser l’énergie nécessaire pour acheminer un mail et donc son impact environnemental.  

Solutions

  • Optimisez la taille des pièces jointes en envoyant des fichiers compressés, des images et des PDF en basse définition.
  • Envoyez des liens plutôt que des pièces jointes : utilisez des plateformes de dépôt temporaire comme Wetransfer, File Vert. Les plateformes conservent les documents quelques jours seulement ce qui consomme moins d’énergie que le stockage d’un mail avec une pièce jointe.
  • Supprimez les pièces jointes d’un message auquel vous répondez.
  • Limitez le temps de lecture à l’écran : envoyez des documents faciles à lire, bien organisés, avec peu de textes (de type « slide » par exemple).

Outils 

Privilégier la sauvegarde de fichiers localement (USB, disque dur) plutôt que sur le Cloud

Impact environnemental

Le Cloud est un espace de stockage en ligne qui permet de stocker des données (mails, photos, vidéos…) et d’utiliser celles-ci sans pour autant les posséder physiquement. Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, le Cloud n’est pas virtuel mais bien matériel ! Il est constitué de câbles, d’équipements informatiques, de locaux qui consomment beaucoup d’énergie.

L’espace de stockage n’étant pas illimité, l’accumulation des données entraine une surconsommation d’énergie et l’ajout de nouveaux serveurs pour contenir toutes les données. 

Solutions

  • Utilisez un disque dur ou une clé USB pour sauvegarder vos données car ils ne consomment rien une fois débranchés.
  • Faites le tri dans vos données qui sont sur le Cloud, rien ne sert de stocker des éléments qui ne vous sont plus utiles. 

Pour en savoir plus