Ressources

Évènements : alimentation

Notre alimentation a un impact direct sur l’environnement, mais de simples choix peuvent tout changer ! En privilégiant par exemple des produits locaux, de saison et durables, nous réduisons les émissions de CO₂ et préservons les ressources naturelles.

Découvre nos solutions et outils pour gérer l'alimentation de manière plus responsable pour tes évènements.

Minimum trois quarts des aliments qui constituent les repas sont d’origine végétale

Impact environnemental

L’alimentation a un impact majeur sur l’environnement, notamment à travers les émissions de gaz à effet de serre (GES). L’élevage est particulièrement polluant : il représente à lui seul 18 % des émissions mondiales, et la production de viande génère des quantités de CO₂ bien plus élevées que celle des aliments d’origine végétale. Par exemple, produire 1 kg de viande d’agneau engendre 39 kg d’équivalent CO₂, contre seulement 0,2 kg pour 1 kg de légumes secs.

En plus du dioxyde de carbone, l’élevage émet du méthane (CH₄), un gaz 25 fois plus puissant que le CO₂. Une seule vache peut en relâcher jusqu’à 550 g par jour, contribuant ainsi au réchauffement climatique. La consommation de viande influence donc directement notre empreinte carbone : un gros mangeur de viande (plus de 100 g par jour) émet en moyenne 7,2 kg de CO₂ équivalent par jour, tandis qu’un faible consommateur (moins de 50 g) en génère 4,7 kg, et un végétarien seulement 3,8 kg.

Sans forcément devenir végétarien·e, réduire sa consommation de viande et privilégier des aliments d’origine végétale permet de limiter notre impact sur la planète.

Solutions

  • Avant tout, le plus simple est de réduire la taille des portions de viande.
  • Privilégiez les protéines végétales comme les légumineuses (pois cassés, pois chiches, lentilles…), les oléagineux (arachide, noix, noisettes, amandes, …), les céréales (blé, riz, avoine, quinoa…), les tubercules (patate douce, pomme de terre…), etc.
  • Rien ne sert d’effectuer un changement trop radical mais proposer quelques repas végétariens reste l’option qui impacte le moins l’environnement. On en compte déjà certains parmi les classiques : omelettes, pâtes au pesto, quiche aux légumes, tomate mozzarella…
  • En cas de consommation de viande, privilégiez le poulet, la dinde ou le porc plutôt que le bœuf ou l’agneau : celles-ci sont beaucoup moins néfastes pour l’environnement que les viandes rouges.

Outils

Éviter le gaspillage, en utilisant à l'avance des calculateurs alimentaires pour prévoir les quantités correctes

Impact environnemental

Au niveau mondial, c’est un tiers de la nourriture produite pour l’humanité qui est gaspillée ! Chaque tonne de nourriture gaspillée émet environ 4,3 tonnes de GES.
En Belgique, le gaspillage alimentaire atteindrait 660.000 tonnes d’aliments par an.
Quand on jette des aliments, on jette aussi l'eau, l'énergie, et les engrais éventuels qui ont été utilisés pour produire, transporter, transformer et distribuer toute cette nourriture. Ce à quoi il faut encore ajouter l’énergie investie pour conserver et enfin détruire cette nourriture. Un sacré gaspillage !

Solutions

  • Planifiez les menus et utilisez comme point de départ ce qu’il vous reste dans votre stock de nourriture.
  • Tenez compte du nombre de personnes qui mangeront et évaluez les quantités nécessaires en vous renseignant sur la quantité d’aliments que consomme une personne.
  • N’achetez que ce dont vous avez réellement besoin.

Outil

Éviter le gaspillage, acheter en tenant compte des dates réelles de consommation

Impact environnemental

Au niveau mondial, c’est un tiers de la nourriture produite pour l’humanité qui est gaspillée ! Chaque tonne de nourriture gaspillée émet environ 4,3 tonnes de GES.

En Belgique, le gaspillage alimentaire atteindrait 660.000 tonnes d’aliments par an.

Bien que la plupart des aliments aient une date de consommation indiquée sur leurs emballages, certains peuvent être consommés après la date. Uniquement s’il s’agit d’une DLUO (date limite d’utilisation optimale) et que l’aliment ne présente pas de dégradation (odeur, gout…). 

Tout le monde n’étant pas au courant de cette astuce, la plupart des aliments se retrouvent jetés alors qu’ils pouvaient encore être consommés sans danger. 

Solutions

  • Lorsque vous achetez les aliments, ne cherchez pas à choisir systématiquement ceux qui ont la date limite la plus lointaine. Seule la date réelle de votre consommation est à prendre en compte. Inutile de prendre le paquet de fromage du fond du rayon qui sera encore bon pendant 2 semaines, alors que vous prévoyez de faire les pâtes le weekend prochain.
  • Respectez les dates indiquées sur les aliments, selon l’information qu’elle délivre. Une nuance qui a toute son importance : 
    • À consommer de préférence avant le…  indique la date limite d’utilisation optimale (DLUO). Cela signifie que le produit peut encore être utilisé après cette date sauf signes visibles de dégradation. Il n’est pas dangereux de dépasser la date indiquée, la seule différence pourrait se trouver dans le gout et les valeurs nutritionnelles de l’aliment.
    • À consommer jusqu’au… ou À consommer avant le… indique la date limite de consommation (DLC). Cela signifie qu’après cette date, il est plus prudent de jeter l’aliment car le fabricant n’en garantit plus sa comestibilité. Ici, l’aliment expiré peut présenter un risque pour la santé.

Outil

Trois quarts des fruits et légumes consommés sont de saison

Impact environnemental

Les fruits et les légumes qui sont vendus hors saison dans nos magasins viennent souvent de l’autre bout de la planète ou sont cultivés en serres chauffées. Par conséquent, les fruits et les légumes hors saison nécessitent plus d’engrais et ils consomment une énergie considérable avant d’arriver dans notre assiette. Voici un exemple :  

  • 1 kg de tomates belges cultivées en champ = 0,2 kg de CO 
  • 1 kg de tomates d’Espagne = 0,6 kg de CO2  
  • 1 kg de tomates produites sous serre = 2,3 kg de CO2 

Solutions

  • Consultez un calendrier saisonnier des fruits et légumes belges pour savoir quels produits privilégier chaque mois.
  • Si nécessaire, imaginez une variante à vos menus pour que les fruits et légumes consommés soient de saison.
  • Lors des achats, vérifiez la provenance des aliments et privilégiez ceux cultivés près de chez vous.
  • Favorisez les producteurs locaux pour garantir des produits de saison et réduire l’empreinte carbone liée au transport.

Outils

Plus de la moitié des produits consommés sont issus de l’agriculture biologique

Impact environnemental

L’agriculture occupe plus du tiers de la superficie terrestre mondiale. On ne peut donc nier son énorme impact sur l’environnement. Malgré la désinformation et la prolifération d’appellations, compromettant la crédibilité du bio, l’agriculture biologique apporte une réelle plus-value pour notre santé mais aussi notre planète. 

Selon un guide proposé par Biowallonie, basé sur de nombreuses études scientifiques, l’agriculture biologique a de nombreux impacts positifs sur la biodiversité, la qualité de l’eau, les sols et les émissions de gaz à effet de serre.

Solutions

  • Consommez des aliments issus de l’agriculture biologique en faisant vos courses dans les filières courtes : les marchés, les producteurs locaux, les paniers bios ou des coopératives. Acheter des produits bio en circuit court revient souvent moins cher car il n’y a pas ou très peu d’intermédiaires entre le producteur et le consommateur.
  • Consommez des produits bio mais aussi de locaux et de saison pour garantir la diminution de l’impact sur l’environnement. 

Outils

Plus de la moitié des aliments consommés sont d’origine locale

Impact environnemental

84% des impacts écologiques de notre alimentation résulteraient de la manière dont les denrées alimentaires sont produites : le transport des produits n’en représente ainsi qu’une part marginale. Il n’en est pas moins que la dimension locale fait partie de l’équation pour une alimentation durable.

Plus la distance parcourue par les produits alimentaires est courte, plus cela contribue à réduire les émissions de GES et la pollution causée par les transports.

Solutions

  • Faites vos courses dans les filières courtes : les marchés, les producteurs locaux, les paniers bios ou les coopératives.
  • Privilégiez des aliments labélisés d’origine locale.

Outil

Trois quarts des produits sont achetés en vrac ou sans emballage

Impact environnemental

Selon le Réseau Action Climat, 1 kilo d’emballage plastique correspond à environ 1 kilo d’émissions de gaz à effet de serre (fabrication et incinération). L’industrie de l’agroalimentaire consomme beaucoup d’énergie et pollue l’eau, notamment via les emballages, qui nécessitent du pétrole ou des cultures des maïs. De nombreux aliments sont suremballés, générant énormément de déchets inutiles.

Solutions

  • Préférez des produits sans emballage superflu et évitez les portions individuelles. 
  • Achetez en vrac en ramenant vos contenants (tupperware, sac en tissus, etc.).

Outil

Acheter des aliments peu ou non transformés et préparer soi-même ce qui peut l’être

Impact environnemental

Au sein de la production alimentaire, de nombreux aliments sont préparés et transformés avant d’être présentés dans les vitrines des magasins comme les plats préparés ou encore des légumes lavés, découpés et emballés sous vide.  

Les plats préparés, comme les boites de raviolis, ont un fort impact environnemental : leur production repose sur des monocultures appauvrissant les sols, et leur transformation exige transport, conservation et emballage, augmentant leur empreinte écologique. 

Solutions

  • Planifiez vos menus sur base d’aliments non transformés. Adaptez-les quand c’est nécessaire.
  • Faites vos préparations (confitures, pâtes à tartiner, collations, etc.).

Outil

Éviter les aliments qui contribuent à la déforestation (soja, huile de palme…)

Impact environnemental

Le taux de disparation des forêts dans le monde est alarmant. Selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), 420 millions d'hectares de forêts ont été perdus en raison de la déforestation entre 1990 et 2020, soit une superficie équivalente à celle de l'UE.

La déforestation est la destruction des forêts afin que la terre puisse être affectée à d'autres usages.
Alors qu'elles couvrent 31 % de la surface terrestre mondiale, les forêts abritent la majeure partie de la biodiversité terrestre de la Terre. Elles agissent également comme des puits de carbone, absorbant le CO2 de l'atmosphère.

Une grande partie des forêts tropicales converties à l'agriculture sert à produire des biens commercialisés à l'échelle mondiale. La consommation de l'UE représente environ 10 % de la déforestation mondiale. Il s'agit principalement de l'huile de palme et du soja, qui représentent plus des deux tiers.

Solutions

  • Repérer les principaux produits dans lesquels se trouve de l’huile de palme (pâte à tartiner, biscuits, gâteaux, céréales, chips, etc.).
    Depuis 2014, l’Europe oblige les industriels à faire figurer sur les emballages la présence d’huile de palme dans les ingrédients. Auparavant, la plupart des produits portaient seulement la mention "huile végétale". Si ce règlement a permis un peu plus de transparence, il reste parfois difficile de traquer l’huile de palme, qui peut se cacher derrière des mentions qui induisent les consommatrices et consommateurs en erreur : graisse de palme, huile palmiste, oléine de palme, stéarine de palme, etc. Trouver des alternatives pour remplacer ces produits. 
  • Faites une liste des produits sans huile de palme pour organiser un gouter, un apéro ou un petit déjeuner.

La consommation d’eau est largement privilégiée par rapport aux sodas et à l’alcool

Impact environnemental

Les bienfaits de la consommation d’eau sur la santé sont indiscutables. Parallèlement à ça, la production et le transport des boissons diverses ont un réel impact environnemental.

La bière est en tête de liste avec l’impact carbone le plus élevé. Juste derrière celle-ci, on trouvera le vin et le lait de vache. Ensuite, on nommera le café et les sodas. 

Sans grande surprise, l’eau en bouteille et enfin l’eau du robinet sont les boissons les plus respectueuses de l’environnement. Elle est donc à mettre à l’honneur dans tous les évènements.

Solutions

  • Dans le cas où les boissons sont payantes, le tarif de l’eau doit être largement préférentiel par rapport à toutes les autres boissons.
  • Proposez des alternatives pour rendre l’eau plus attrayante et plus savoureuse en l’aromatisant avec des rondelles de citron, des rondelles de concombre, des feuilles de menthe, etc.

Outil

L’eau consommée provient du robinet

Impact environnemental

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, dans les usines de Spa, l’impact environnemental d’une bouteille est plastique est bien en deçà d’une bouteille en verre. Cela s’explique par l’énergie nécessaire pour fabriquer une bouteille en verre qui est bien plus importante. Par ailleurs, le transport est également plus impactant à cause du poids des bouteilles. À cela, on ajoute que les bouteilles en plastique sont fabriquées avec du plastique belge et qu’on y incorpore 25% de matières recyclées, ce qui permet d’avoir une performance environnementale nettement meilleure.

Ceci dit, la production et le transport des bouteilles en plastique nécessitent malgré tout un usage de ressources, l’alternative la plus écologique possible reste toujours de boire l’eau du robinet. En Belgique, l’eau du robinet est parfaitement potable, économique et écologique, ne nécessitant ni stockage ni transport. 

Solutions

  • Prévoyez systématiquement un accès libre vers un point d’eau potable. Rendez-le visible grâce à des fléchages ou des affiches.
  • Proposez des alternatives pour rendre l’eau plus attrayante et plus savoureuse en l’aromatisant avec des rondelles de citron, des rondelles de concombre, des feuilles de menthe, etc.

Outil

Pour éviter le gaspillage, les participant·es se servent en fonction de leur faim

Impact environnemental

Au niveau mondial, c’est un tiers de la nourriture produite pour l’homme qui est gaspillée ! Chaque tonne de nourriture gaspillée émet environ 4,3 tonnes de GES.

En Belgique, le gaspillage alimentaire atteindrait 660 000 tonnes d’aliments par an.

Quand on jette des aliments, on jette aussi l'eau, l'énergie, et les engrais éventuels qui ont été utilisés pour produire, transporter, transformer et distribuer toute cette nourriture. Ce à quoi il faut encore ajouter l’énergie investie pour conserver et enfin détruire cette nourriture. Un sacré gaspillage !

Solutions

  • Sensibilisez les participant·es à l’impact environnemental de la nourriture gaspillée.
  • Invitez les participant·es à se servir eux-mêmes en tenant compte de leur faim.
  • Ne proposez d’autre nourriture que lorsque toute la nourriture servie est consommée.

Outil 

Les restes alimentaires sont redistribués aux participant·es

Impact environnemental

Au niveau mondial, c’est un tiers de la nourriture produite pour l’homme qui est gaspillée ! Chaque tonne de nourriture gaspillée émet environ 4,3 tonnes de GES.

En Belgique, le gaspillage alimentaire atteindrait 660 000 tonnes d’aliments par an.

Quand on jette des aliments, on jette aussi l'eau, l'énergie, et les engrais éventuels qui ont été utilisés pour produire, transporter, transformer et distribuer toute cette nourriture. Ce à quoi il faut encore ajouter l’énergie investie pour conserver et enfin détruire cette nourriture. Un sacré gaspillage !

Solutions

  • Redistribuez les restes alimentaires aux participant·es de l’évènement. Pensez à prévoir des boites ou à demander aux participant·es d’en apporter.
  • Dans la mesure du possible, proposer à d’autres personnes, même extérieures à l’évènement, de reprendre des restes.

Pour en savoir plus