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Porte-à-porte, mendicité, nuisances sonores

Extraits de la position commune des cinq associations scoutes et guides belges concernant les activités de porte-à-porte, mendicité, consommation d'alcool et nuisances sonores.

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Se débrouiller en toutes circonstances, ça nous connait. Partir à l’aventure et demander de l’aide à quelqu’un (pour trouver un abri par exemple) en fait partie. Mais qu’en pense la population locale qui se retrouve ainsi “harcelée” à plusieurs reprises durant tout l’été par des jeunes dans la débrouille ?

Nos animateurs sont et restent toujours responsables de leurs membres. Même lorsqu’ils sont en hike (en randonnée) sans animateurs. Cela relève donc du rôle des animateurs de prévoir de quoi manger, boire et un endroit pour dormir.

Nous demandons à nos animateurs d’appliquer les démarches suivantes afin de respecter la population locale :

  • Prévoir des boissons en suffisance pour leurs membres, et leur donner des pistes pour trouver des sources d’eau potable publiques (près des églises et cimetières par exemple).
  • Leur fournir de quoi se restaurer, ou leur en amener en cours de route, ou donner au responsable du groupe l’argent nécessaire à l’achat des vivres.
  • Lors du repérage d’un lieu pour dormir, rechercher de préférence un autre camp dans les environs qui pourrait accueillir le groupe. Lorsqu’un groupe sollicite malgré tout des habitants, le faire en journée, avec courtoisie et respect. Il peut en outre proposer une action de service pour les remercier. Un coup de main est toujours le bienvenu !
  • Accueillir sur son propre endroit de camp les groupes ou les patrouilles des autres Mouvements.
  • Eviter le porte-à-porte également pour toute autre activité (par exemple échanger un objet ou mener une enquête). Cela diminue également le risque que des portes se ferment lorsqu’un groupe se trouve réellement dans le besoin (en cas d’accident par exemple).

NUISANCES SONORES

Animateurs et membres se doivent de respecter la tranquilité des habitants, de jour comme de nuit et à proximité des zones habitées.

  • Lorsqu’un groupe arrive sur un endroit de camp, il prévient les riverains de sa présence. Il les informe que des enfants ou des jeunes joueront et vivront prochainement près d’eux. Le groupe discute avec les voisins sur la meilleure façon de se contacter si nécessaire.
  • Entre 22h et 7h, la loi interdit le tapage nocturne ; cela vaut aussi pour nos camps. Des dérogations peuvent être demandées auprès de la commune (par exemple pour la fête en fin de camp).